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Travail, Migrations, Souveraineté des États. Histoire sociale et relations internationales

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Sciences Po

13, rue de l’Université
75007 Paris (salle J210)

Colloque international organisé par Thomas Cayet et Paul-André Rosental avec le soutien du Centre d’études européennes et du Centre d’histoire de Sciences Po, de l’INED (UR11), du Centre de Recherches Historiques (CNRS-UMR 8558), de l’IDHE-Paris VIII (CNRS-8533) et du groupe de recherche ESOPP.  Programme SAB de la Direction scientifique de Sciences Po.

Présentation

Le colloque portera sur la construction transnationale des politiques de migration et de travail. À travers ces objets, il s’agira d’étudier la dialectique entre échanges internationaux – d’idées, de personnes et de biens – et dynamiques d’appropriation nationales voire locales.

La première question posée sera d’ordre disciplinaire : déterminer comment mettre en relation deux domaines souvent disjoints dans la pratique historique, l’histoire sociale d’une part, saisie ici à travers deux objets centraux, et l’histoire des relations internationales d’autre part. Mesurer l’importance de phénomènes transnationaux dans la construction des sociétés contemporaines impose en effet à la fois de dépasser une conception trop « intérieure » des politiques socio-économiques, et de prendre au sérieux les formes prises par l’administration des relations interétatiques. Cette approche inclut également le rôle des organisations internationales et de la « diplomatie de l’expertise », qui est un de leurs modes d’action privilégiés.

Une deuxième interrogation porte sur la notion même d’État. Davantage que sur une remise en cause de la centralité des États comme acteurs de l’histoire contemporaine, l’étude de leurs échanges  invite à réfléchir sur la diversité, toute historique, de leurs modes d’action. Les interactions entre États achoppent en effet souvent sur leurs manières différentielles de gérer la subsidiarité (responsabilité plus ou moins grande conférée aux entités politiques locales) ou d’administrer leurs relations avec les entreprises et les institutions issues de la société civile : l’observation de ces interactions internationales agit du même coup comme un miroir grossissant des modes d’organisation nationale. Une même disparité est à l’œuvre dans la façon dont chaque État s’insère dans la « société internationale ». Dans tous les cas, les engagements interétatiques, qu’ils prennent la forme de traités bilatéraux ou de conventions internationales, interrogent la conception de la souveraineté en tant que principe absolu.

Ce sont ces deux questions transversales qui guideront les réflexions de ces journées, qu’elles concernent le statut des populations et notamment des immigrants, la dialectique entre les droits sociaux des nationaux et ceux des étrangers, l’interaction entre politique sociale et politique économique, ou encore le rôle des organismes internationaux entendus au sens large, jusqu’à l’Union Européenne.

Programme du colloque sur Calenda.


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